Présentation de l'UMR1011

Le laboratoire est une Unité Mixte de Recherche (UMR) ayant pour tutelle l’INSERM, l’Université Lille, le CHU de Lille et l’Institut Pasteur de Lille.

L’UMR 1011 étudie les mécanismes biologiques contrôlant le développement et la progression du diabète de type 2, de la maladie du foie associée à un dysfonctionnement métabolique (MASLD) et de leurs complications cardiovasculaires, dans l’objectif développer des stratégies préventives et thérapeutiques.

Pour cela, le laboratoire étudie la régulation des gènes impliqués dans ces pathologies, avec un focus particulier sur les récepteurs nucléaires (RNs), qui constituent des cibles thérapeutiques potentielles. Récemment, le laboratoire a contribué à :

  • Démontrer le rôle des RNs dans les perturbations du métabolisme au cours du diabète de type II, de la MASLD et de leurs complications
  • Caractériser le rôle des RNs dans les processus inflammatoires du tissu adipeux et de la paroi vasculaire

Cependant, l’ensemble des rôles des RNs dans les processus de développement du diabète de type II, de la MASLD et des complications associées ne sont toujours pas élucidés. Ainsi, pour répondre à ces différentes questions, l’UMR1011 est divisé en 6 thématiques de recherches :

L'équipe 1 (Récepteurs nucléaires dans le syndrome métabolique) étudie les fonctions métaboliques des RNs (FXR, Rev-erbα, RORα) et leur implication comme cibles thérapeutiques potentielles dans les pathologies associées au syndrome métabolique.

L'équipe 2  (Pathologies cardiaques, anomalies de flux sanguin et hémostase) explore les signatures moléculaires des maladies hémorragiques (maladie de Willebrand, hémophilie), ainsi que l’impact de ces pathologies sur l'intégrité vasculaire, la survenue et la prise en charges des hémorragies cérébrales. Enfin, notre équipe étudie les conséquences, les causes et le traitement des anomalies de flux sur l'endothélium vasculaire et la dégénérescence des bioprothèses valvulaires.

L'équipe 3 (Dialogue immuno-métabolique dans l’obésité et ses comorbidités) étudie le rôle des RNs dans les cellules du système immunitaires tels que les mastocytes et lymphocytes B dans la pathophysiologie des maladies métaboliques avec un intérêt particulier pour PPARγ.

L'équipe 4 (Analyse transcriptionnelle intégrée des maladies hépatiques) identifie les mécanismes moléculaires des régulations géniques orchestrés par les RNs, afin de découvrir de nouvelles voies de régulation et de mieux définir des molécules à visée thérapeutique.

L'équipe 5 (Récepteurs nucléaires et rythmes circadiens en physio-pathologie) a développé une nouvelle ligne de recherche consacrée à la régulation circadienne du métabolisme et de l'inflammation, en se concentrant sur les composants de l'horloge circadienne et les récepteurs nucléaires associés, tels que les Rev-erbs et ROR.

L'équipe 6 (Rôles de la plasticité dans les cellules endothéliales et reprogrammation métabolique dans les maladies, Atip-Avenir) cherche à caractériser le rôle du dysfonctionnement des cellules endothéliales dans le développement des maladies cardiovasculaires et le cancer.

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